Carolina (1ère année de bachelor) : Hello ! Pour ma part, j’aime vraiment bien l’uni car on a une grande liberté comparé à la liberté qu’on avait au lycée. Mais avec cette liberté sont venus quelques petits soucis d’adaptation, surtout au premier semestre. Par exemple, quand est-ce qu’on doit commencer à réviser pour les examens ? et comment ? Au départ, ça n’a pas été évident, les réponses à ces questions ne nous sont pas données et c’est avec l’expérience qu’on apprend à se débrouiller. Et deuxièmement, au départ c’était dur de me motiver pour venir en cours, car dans un grand aula, notre présence importe vraiment peu et qu’en plus, comme je n’ai jamais eu l’habitude d’avoir un cours dans une aula, se concentrer était assez compliqué, c’est un cadre très différent au lycée. Mais maintenant que j’ai vécu 1 an à l’uni, tout va beaucoup mieux qu’au premier semestre et j’aime beaucoup ce nouvel univers qu’est l’uni !!
Anonyme (25 ans) : Avant l’uni, je n’ai jamais eu des problèmes liés aux études, cependant durant ma deuxième année universitaire je suis tombée malade ( j’ai mis plus de 2 ans à m’en remettre ) et pendant ce temps j’ai fait le choix de quand même continuer mes cours, je ne voulais vraiment pas être en retard ou échouer mon bachelor, cette idée me rendait très inquiète. Enfin bref, malheureusement au début ma maladie chronique m’empêchait de fonctionner comme d’habitude, j’ai passée des mois sans pouvoir sortir de chez moi, je suivais tout mes cours à distance. Réviser et travailler pour mes cours me prenait le double de temps que d’habitude et à cause de cela, je suivais que la moitié de mes cours, et bien sûr j’ai pris énormément de retard et j’avais tellement de travail accumulé. Sans que je me rende compte, je n’arrivais plus à m’en sortir d’un cercle de retard-stress que même si je commençais à me sentir mieux dans ma santé physique , alors à cause du stress lié à mon retard à l’uni, c’était autour de ma santé mentale de déclinée. L’uni se résume alors qu’à du stress et un mal être physique pour moi, j’ai mis du temps à m’en rendre compte mais quand j’ai eu le déclic et quand je sentais de plus en plus cette routine pour le coup destructive dans ma vie, j’ai pris la décision de prendre une pause, et maintenant que ça fait presque 1 an depuis cela, je peux dire que dans mon cas c’est l’une des meilleures décisions que j’ai pu prendre pour moi. Donc voilà, j’ai appris à plus m’écouter, à prendre soins de moi, physiquement comme mentalement, et maintenant je m’apprête à recommencer des nouvelles études qui m’intéresse avec cette fois-ci plein de courage, force et plus peur du retard.
Anonyme (20 ans) : Je n’ai pas vécu d’expérience difficile personnellement durant mes 2 années d’université. Cependant, pendant mes années de collège, j’allais mal. En parler à une psychologue, mais aussi à mes ami.e.s et à mes parents, m’a beaucoup aidé, et j’encourage toutes celles et ceux qui traversent une période compliquée de faire de même. Moi, ça m’a fait énormément de bien, et je dirais même que ça m’a sauvé la vie!
Noéick (24 ans / début master) : Je pense que pour beaucoup la première de l’uni est la passe la plus stressante et difficile. Surtout si elle est éliminatoire c’était éprouvant pour moi de soutenir pression académique tout en essayant de gérer le côté social. Ce qui m’a maintenu stable c’était de me concentrer sur l’intérêt que je portais à ce que j’étudiais. Je me sens très chanceux d’avoir le choix d’étudier ce qui m’intéresse. Après avoir passé mes premiers examens nous étions moins d’élèves et je me suis naturellement rapproché d’élèves qui partageaient un sentiment similaire. Si cela peut aider d’autres, je dirais qu’on est jamais complètement seul dans sa situation et que à un moment on se retrouve et on est pas seul éternellement à galérer.